Contrairement à la communauté de communes Loué-Brûlon-Noyen, celle du Pays sabolien ne dispose pas de « Maison sport santé » à proprement dite. Il s’appuie sur l’association Sablé sport santé pour poser les jalons de cet établissement qui pourrait être accolé à la future maison de santé pluridisciplinaire, attendue près de la gare de Sablé-sur-Sarthe.
« Améliorer l’état de santé de la population en favorisant l’activité physique et sportive de chacun, au quotidien, avec ou sans pathologie, à tous les moments de la vie. »
C’était l’objectif du ministère des Sports en juillet 2019 en lançant sa « Stratégie nationale sport santé ». À Sablé-sur-Sarthe
, cette directive n’a pas forcément trouvé d’échos alors même qu’elle est génératrice de moyens au travers de subventions majeures en faveur des collectivités locales, porteuses de tels projets. Mais des initiatives existent autour de Sablé sport santé, aussi appelée « Sassa ».
Depuis 2015, cette association, créée en 1992 et aujourd’hui présidée par Pierre Hérouin, s’est ouverte à tous les publics alors qu’auparavant, elle se destinait majoritairement à un public de personnes en situation de handicap. Au début de l’année 2021, la ville de Sablé-sur-Sarthe a fait des démarches pour l’aider. L’association était alors moribonde, le Covid-19 avait eu raison de sa volonté et de ses motivations.
Des ateliers fréquentés par une vingtaine de personnes
« Nous n’avions plus que 800 €, le conseil d’administration avait jeté l’éponge », se souvient Pierre Hérouin. Avec l’appui de la mairie — « un éducateur a été mis à notre disposition » — elle a pu redémarrer une activité avec des ateliers, fréquentés aujourd’hui par 20 personnes. « Nous sommes désormais une association passerelle, mais aussi porteuse d’un projet de maison sport santé. » Cette structure embryonnaire est installée dans une salle de l’ancienne école Gambetta. On y pratique des séances de remise en mouvement.
À terme, Pierre Hérouin espère qu’elle s’installera dans le périmètre de la future maison de santé pluridisciplinaire promise du côté de la gare. Tous les ingrédients semblent réunis. Ou presque. Il y a quelques points d’achoppement avec le corps médical qui ne montre pas un empressement à voir se mettre en place un dispositif qui allie aussi bien sport bien-être que sport sur ordonnance.
« La solution est d’embaucher un demi-poste titulaire d’une licence Staps(Sciences et techniques des activités physiques et sportives). Nous sommes sur la bonne voie. Les choses avancent », souligne Pierre Hérouin, optimiste.
En attendant, la « Sassa » organise des portes-ouvertes ce samedi 30 avril. Rendez-vous avec une tenue de sport de 9 h à 12 h, au studio Gambetta, accès rue Fleury-sur-Orne.
Article a retrouvé dans le journal " Ouest France"
A bientôt pour un nouvel article,
David