C'est un classique : ce samedi 25 mars 2023, on change d'heure. Nous avancerons d'une heure (donc perdrons une heure de sommeil) et il fera jour plus tard.
Le printemps arrive et, marronnier pour la saison, il va falloir jouer aux petits horlogers ce dimanche 26 mars 2023. Comme depuis 1976, on change d’heure ce week-end !
Alors, on avance ou on recule ?
Dans la nuit de samedi à dimanche, nous passerons à l’heure d’été, ce qui implique d’avancer d’une heure.
Concrètement le dimanche 26 mars, à 2 h du matin, il faudra ajouter 60 minutes à l’heure légale. Il sera donc 3 h du matin.
On perd une heure de sommeil, mais cela veut aussi dire qu’à partir de dimanche, la nuit va arriver plus tard.
Pourquoi on change d’heure
En France, le premier changement d’heure a été appliqué en 1916 pour (déjà) économiser des ressources énergétiques, notamment le charbon. En 1944, l’heure d’été est abandonnée et un décret fixe l’heure légale en décalage de 60 minutes par rapport au méridien de Greenwich (GMT+1).
Sauf qu’en septembre 1975, l’horaire estival est réintroduit. Ce changement a été instauré principalement dans le but de réaliser des économies à la suite du choc pétrolier de 1973-1974 et de l’envolée des prix du pétrole.
L’heure d’été est fixée à GMT+2, ce qui permet d’avoir une heure supplémentaire d’ensoleillement naturel.
Cette mesure qui devait être provisoire est toujours appliquée, précise le site Vie-Publique. Outre-mer, le changement d’heure ne s’applique pas (excepté pour Saint-Pierre-et-Miquelon).
Un changement uniformisé à l’échelle de l’Union européenne
En 2001 décision a été prise d’harmoniser le changement d’heure dans tous les pays de l’UE. Ainsi depuis 2022, les aiguilles de l’horloge avancent ou reculent d’une heure de façon homogène :
- Le passage à l’heure d’été s’effectue dans la nuit du dernier samedi au dimanche du mois de mars ;
- Le passage à l’heure d’hiver s’effectue dans la nuit du dernier samedi au dimanche du mois d’octobre.
Eh, mais le changement d’heure ne devait pas être supprimé ?
Le fait de changer d’heure est contesté. Et ce, pour plusieurs raisons. Les gains d’énergie qu’il permet de faire seraient désormais minimes en raison de l’utilisation d’ampoules à basse consommation.
Ses détracteurs jugent aussi que changer d’heure entraîneraient une hausse des accidents de la route et des troubles du sommeil chez les personnes âgées et les enfants.
En 2018, une consultation publique à l’échelle de l’UE avait reçu plus de 4,6 millions de réponses avec 84 % des répondants favorables à la suppression du changement d’heure.
En France, la même consultation avait obtenu des résultats semblables. Dans la foulée, en 2019, la Commission européenne avait proposé une directive pour le supprimer en 2021. Elle a été adoptée par le Parlement européen.
Sauf que la crise sanitaire du Covid-19 a eu raison de la directive, qui n’est plus à l’ordre du jour et ne devrait pas être discutée dans un avenir proche.
A bientôt pour un nouvel article,
David